
Christian Bouquet © DR
Professeur de géographie politique à l’université de Bordeaux, Christian Bouquet décrypte pour Jeune Afrique la nouvelle donne politique ivoirienne.
Jeune Afrique : Les trois grands partis ivoiriens s’affrontent à nouveau, une situation inédite depuis le premier tour de la présidentielle de 2010. Quel est le poids de chacun d’entre eux ?
Christian Bouquet : La situation ivoirienne est originale dans le paysage politique africain, avec ces trois grands partis qui pesaient traditionnellement pour environ un tiers chacun. Mais évaluer le poids de chacun est difficile parce que le FPI a boycotté les dernières élections et parce qu’il n’est pas possible d’obtenir des sondages fiables.
Pouvait-on s’attendre à la rupture entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ?
La nécessité d’un parti unifié RDR-PDCI s’est estompée dès que le FPI a choisi de boycotter les élections. Faute d’adversaire, il n’était plus indispensable de s’allier. On l’a vu dès 2011 lorsque le PDCI a décidé d’aller aux législatives sous sa propre bannière.
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